Voici l'avant dernier article de cette section du site, le récapitulatif / retour d'expérience.

Comparaison.

A titre de comparaison, le 1e road trip (septembre 2019, France - Angleterre), c'était :

• 433 km parcourus en 24h28, soit 17,6 km/h de moyenne
• environ 1650 m de dénivelé positif

Pour celui-ci, c'est :

• 603 km parcourus en 28h24, soit 21,3 km/h de moyenne
• environ 4400 m de dénivelé positif

Notes importantes (ou pas).

Les dénivelés.

Le dénivelé positif, alias le D+, si vous ne savez pas, est l'addition des gains d’altitude. Exemple : une montée commence à 100m d'altitude et se termine à 150m, j'ai un D+ de 50m. Si je fais cela 10 fois, j'aurai au total un D+ de 500m. Pour le négatif, c'est le même calcul avec les descentes.

Donc, quand j'annonce avoir eu un D+ de 4400m, j'ai eu le même en dénivelé négatif, d'où les vitesses max parfois élevées sur certains trajets. Oui, je me fais plaisir dans les descentes aussi (et parfois quelques frayeurs aussi).

Les vitesses.

Pour les vitesses moyennes, j'ai repris dans le tableau ci-après celles de déplacement.

Elles sont légèrement plus élevées que celles des captures d'écran postées sur la page Facebook tous les jours, si vous m'avez suivi là-bas.

Sur les captures, la vitesse moyenne prenait en compte les arrêts "compteur actif". Quand je faisais une pause, je mettais en pause aussi le compteur, mais pas pour un arrêt à un feu rouge, par exemple, ou pour un arrêt de 2-3 minutes pour prise de photo / ajustement d'une sacoche qui se rebelle / recherche du vrai chemin car la carte n'est pas à jour / ...

Or, ayant réuni dans le tableau les temps de déplacement, c'est logique de mettre les vitesses de déplacement.

De plus, comme pour le 1e voyage, j'ai noté des temps "+ PAUSES" représentant les temps globaux : déplacement + petits arrêts + pauses.

Récapitulatif.

Comme disent les Américains en imitant les Français : et voilà !

Retour d'expérience.

Je me suis bien amélioré, c'est cool, le vélo y fait beaucoup aussi, j'ai gagné environ 4 km/h de moyenne sur mes sorties habituelles.

Globalement, j'ai bien géré les pauses, l'hydratation et les côtes.

J'ai largement préféré rouler sous la canicule que sous la flotte ! J'aurais probablement abandonné si j'avais eu la même météo qu'au 1e voyage, surtout avec plus de bornes et de côtes.

Bien sûr, il y a toujours des imprévus, des aléas, des problèmes. Ça peut aller de l'erreur d'adresse sur Airbnb sans avoir noté le numéro de téléphone de l'hôte et avoir une barre de 2G (parce que si le combo est incomplet, ça marche pas), à la chute à l'arrêt (on se fout bien de moi à ce sujet), à d'autres péripéties racontées ici et à d'autres gardées secrètes ;-)

C'est ce qui fait les souvenirs, non ?

Teasing.

Je ne peux pas vous laisser comme ça hein, voici donc un petit teasing du road trip #3, prévu en 2023. Pour le #4, j'ai ma petite idée, mais chaque chose en son temps.

Cette fois, c'est en terres inconnues que je partirai, à part Bruxelles une fois (sans blaguer, je n'y suis allé qu'une fois).

Comme d'habitude, je prévois le voyage sur 8 jours : 3 pour arriver à Amsterdam, 1 journée de tourisme, redescente par La Haye et Rotterdam (la + petite étape), puis rentrer en 3 jours avec un crochet par le Valenciennois.

Moins de 1000 mètres de dénivelé, la couleur est annoncée : je ne veux plus descendre du vélo dans des côtes à 10% :-D
Par contre, 750 bornes en 7 jours (1 journée sans rouler), va falloir bosser l'endurance. Franchement, y a moyen.

Crédits photos.

neomedia.com pour l'image titre de cet article.